Oliver Twist naît orphelin dans l'Angleterre du XIXe siècle. Mal nourri, exploité dès ses plus jeunes années, le pauvre garçon endure tout avec patience. Mais un jour, il refuse les traitements injustes qu'il subit et fuit vers Londres. Recueilli par une bande de jeunes voleurs, il découvre alors un autre monde, tout aussi cruel. Le destin cessera-t-il de s'acharner contre Oliver ?
Mon avis:
J'ai décidé il y a peu de temps de me mettre à la littérature classique, m'étant rendue compte que je ne m'y étais jamais vraiment intéressé à quelques exceptions près, préférant les romans contemporains. Je me suis donc lancé dans la lecture d'Oliver Twist, roman oh combien médiatisé de Charles Dickens, le trouvant dans l'air du temps.
Dans la présentation de l'auteur, il est dit, je cite "Charles Dickens est marqué à jamais par la pauvreté soudaine de ses années d'enfance." et cela, je l'ai ressenti dès les premières pages. Il n'invente pas, ou du moins pas son sentiment d'injustice profonde face à la pauvreté.
Je découvre donc la vie d'Oliver, petit garçon au cœur pur et noble né dans un dépôt de mendicité, qui connaîtra, outre la faim et les privations, une succession de mauvaises expériences et qui sera manipulé et exploité.
Jusqu'au jour où bien entendu, une personne bien intentionnée lui tendra la main, mais que de péripéties il a encore à vivre avant de pouvoir enfin connaître un happy end.
J'ai trouvé les ficelles du roman vraiment trop grosses pour que l'histoire reste crédible à moins d'avoir moins de dix ans. Par exemple, qu'il rencontre par le plus grand des hasards dans une ville aussi grande que Londres la seule personne susceptible de pouvoir connaître son passé et l'aider m'a semblé trop incroyable pour être vrai.
Donc, malgré certains passages violents Oliver Twist est clairement destiné aux plus jeunes ou aux nostalgiques de leur enfance qui comme moi aiment se rappeler la sensation qu'on a en étant persuadé qu'être une personne bonne et honnête amène forcément à une fin heureuse.
Pour terminer, un passage qui m'a frappé parce qu'il décrit très bien ce qu'était la pauvreté à cette époque: "Aussitôt qu'il fut enveloppé de la vieille robe de calicot, Oliver fut étiqueté instantanément enfant assisté par la charité publique, orphelin de l'hospice promis aux mauvais traitements, aux rebuffades, aux gifles, au mépris de tout le monde, à la pitié de personne."
Je vais te dire la même chose que sur le forum ! Je ne l'ai pas lu mais j'avais vu le tout premier film et j'avais beaucoup aimé !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé le film aussi, presque autant que le livre !
RépondreSupprimerCurieusement, ce livre ne m'attire pas sans que j'arrive à comprendre pourquoi alors que comme tu l'expliques bien, c'est quand même un classique de la littérature !
RépondreSupprimerJ'ai bien envie de lire le livre et de voir le film aussi. Très belle critique Marie, et j'adore le passage que tu cites. :) bisous
RépondreSupprimer@Vero je ne pense pas qu'il faut se forcer à lire un livre si l'envie n'est pas là simplement parce que c'est un classique. Ca le rend encore plus rébarbatif.
RépondreSupprimer@Mya: merci ma belle !
J'ai bien envie de lire un chant de Noël maintenant mais je crois que je vais le laisser pour l'année prochaine ;)